Le café, une boisson sans plus ?

2ème boisson la plus consommée au monde avec plus de 3 milliards de tasses bues chaque jour, 1ère matière agricole mondiale la plus échangée dans 2 bourses (Londres et New York) et produit dans plus de 70 pays sur 4 continents, le café est toutefois une boisson méconnue pourtant au cœur de notre consommation quotidienne.

Dans l’imaginaire collectif, le café est représenté par son côté rugueux, amer et sans finesse souvent absorbé dans l’idée de se donner un petit coup de boost notamment en début de journée. Son goût fut standardisé par les industriels alors qu’il existe tant de terroirs et de variétés différents aux goût unique. Il semble bon d’y ajouter du sucre, du lait ou encore du sirop afin de le rendre plus « funky » ou plus facile à boire. Cependant, au fil du temps, le café est considéré comme un droit dans son usage et ses adeptes l’intègrent volontiers à leur économie de tous les jours sans réellement s’inquiéter des variations de coûts de production, des pénuries dues aux éventuelles maladies des caféiers et intempéries, et encore moins des cours boursiers. On peut donc logiquement se demander à quel moment les consommateurs, encouragés par l’uniformisation de la mondialisation, se sont éloignés des producteurs et de leurs connaissances pour ne plus savoir grand-chose de cette boisson pourtant consommée massivement.

Grains de café

Le café, une histoire fabuleuse

Toutefois, en se penchant sur cette matière première, on y découvre un monde fantastique. Une plante dont l’origine est conjointement liée à celle de l’Humanité et dont les ADN sont étrangement proches (46 chromosomes pour l’humain, 44 pour le coffea arabica), des légendes dignes des plus grands contes des mille et une nuits avec des personnages haut en couleurs, une expansion liée aux grandes conquêtes maritimes du XVIIIème et XIXème siècle avec ses moments de bravoures et ses zones d’ombres, ces 1ère, 2ème et 3ème vague du XXème siècle pour déboucher sur l’avènement du café de spécialité.

Un produit de spécialité intégré dans un système de commodité

Car même si le café de spécialité est minoritaire en ne représentant que 2 à 3% de la consommation mondiale actuelle, c’est bien une nouvelle manière de le produire et de le consommer. Ça ne doit plus être un produit de première nécessité, bu pour ses effets stimulants mais un produit noble et complexe, au même titre que le vin. Ce dernier regorge de 400 composés aromatiques alors que c’est plus de 800 dans le café une fois torréfié. Dans ces cas-là, sachant que l’on boit très rarement le même vin, comment pourrait-on boire toujours le même café ?

Des ateliers pour savourer les joies d’un bon café

Chez Atypeak, nous vous proposons des ateliers pour vous raconter tout ça et encore plus. Pour vous reconnecter avec ce fruit noble qui mérite tant de considération par la richesse aromatique et les pouvoirs bénéfiques qu’il nous procure. Ou juste pour le plaisir d’échanger autour d’une passion commune. Ces ateliers sont à la carte, en fonction de la connaissance sur le sujet ou de l’envie d’en apprendre davantage. En général, ils se déroulent en 2 phases de 45mn ou 1 heure selon les disponibilités, une partie caféologie et une partie dégustation avec l’utilisation de différentes méthodes douces, afin de (re)découvrir les joies d’un bon café.

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